Les abus commis par ceux qui devraient aider: prévention et post-prévention du Professional Sexual Misconduct grâce à un travail d’information

Résumé

Le travail accompli par le groupe « initiative MdH » (misbruik door hulpverleners), concentré essentiellement sur le domaine psychothérapeutique et psychiatrique de la santé publique, a permis ces trois dernières années d'en savoir plus sur le problème du Professional Sexual Misconduct (les abus sexuels commis par des professionnels, PSM). Dans le présent article, nous présentons les objectifs que la MdH s'est fixés ; il s'agit avant tout d'accomplir un travail d'information axé sur la prévention et la post-prévention du PSM. L'initiative s'est en outre donné pour tâche de soutenir et d'accompagner les victimes de PSM.

La démarche d'information est menée au niveau de tous les médias. Une aide aux victimes est également offerte. Dans ce sens, les prestations mises en place par la MdH sont aisément accessibles à tous.

Les expériences acquises montrent qu'un nombre relativement important de soignants (au sens large) souffrent d'importants troubles psychiques et/ou psychosexuels issus de problèmes narcissiques devant être considérés comme sérieux. En même temps, en règle générale ces personnes se rendent coupables sans que des symptômes spécifiques soient manifestes pour leur environnement. C'est pourquoi il arrive souvent que les institutions sociales évaluent mal le problème. Un bref exemple extrait de la presse belge sert à illustrer cet aspect.

Les membres de la MdH ont constaté que les autorités disciplinaires ne disposent souvent pas du savoir spécialisé requis ; ils vont même jusqu'à prétendre que, dans certains cas, ces autorités couvrent les coupables, ce qui provoque bien sûr des problèmes supplémentaires aux personnes qui recherchent de l'aide.

Les expériences faites dans le cadre de la MdH au niveau de l'offre d'une thérapie ultérieure montrent que seul un petit nombre de professionnels concernés peuvent en bénéficier.

Il    s'avère que c'est surtout le manque de connaissances des organisations confrontées à des cas de PSM qui se pose en obstacle à la démarche de (post-)prévention requise. Nous proposons quelques solutions dans notre article. Il reste que, de toute évidence, il faut que la MdH continue à intervenir et qu'elle apporte une contribution positive. Nous souhaitions diffuser des informations sur ce thème dans les pays de langue allemande et y inviter les responsables à apporter une contribution à la prévention.