Au sujet de la prévention d'un handicap intellectuel-cognitif en thérapie par la musique chez des enfants

Résumé

La nation de handicap intellectuel est employée, ces derniers temps, à la place de la nation de “handicap mental”, afin d’insister sur l’atteinte particulière des fonctions cognitives. L’hypothèse avancée par l’auteur de la “faiblesse émotionnelle du codage ” se réfère à la faculté défectueuse des enfants à handicap intellectuel à prendre conscience d’émotions, à les coder et à les mettre en catégories. Lors du travail thérapeutique par la musique avec les enfants à handicap intellectuel le soupçon s’impose que, souvent, intra-psychiquement, il ne s’établit pas de relation entre, d’un côté les expériences perceptives cognitives et, de l’autre, les expériences émotionnelles. Cette supposition est liée à l’hypothèse de la “faiblesse de connexion”. Les particularités découlant des deux hypothèses présentées pour la pratique thérapeutique sont mises en évidence par un cas donné en exemple. Grâce à la présentation d’un autre cas on démontre que ces particularités sont également importantes dans le travail thérapeutique avec les enfants à graves retards de développement général. Il en résulte une comparaison entre l’auto-développement (Stern 1992) d’enfants à handicap intellectuel et d’enfants à graves retards du développement. On montre que lors de gros retards du développement général, le plus souvent, une “faiblesse émotionnelle du codage” et une “faiblesse de connexion” existent également. Ainsi les techniques et méthodes thérapeutiques créées spécialement pour les enfants à handicap intellectuel sont aussi valables pour les enfants qui ont de gros retards du développement général.