Sondage sur la revue PTW auprès des membres et des lecteurs et lectrices

Résultats, juin 2024

Peter Schulthess1

Psychotherapie-Wissenschaft 14 (2) 2024 125–126

www.psychotherapie-wissenschaft.info

CC BY-NC-ND

https://doi.org/10.30820/1664-9583-2024-2-125

Mots clés : sondage, intérêt des lecteurs et des lectrices, satisfaction des lecteurs et des lectrices, science psychothérapeutique

Une enquête auprès des membres germanophones de l’ASP concernant la revue Science Psychothérapeutique a été réalisée au début de l’été 2024. La raison ? L’ASP ne pourrait plus financer seule la revue à l’avenir. L’enquête montre que la revue PTW est bien connue, lue et appréciée des membres. Certains membres individuels et collectifs sont prêts à verser une contribution financière supplémentaire bénévole pour assurer la pérennité de la revue PTW.1

En apportant des contributions scientifiques à la pratique et à la recherche psychothérapeutiques, la revue PTW sert le développement continu et durable de la psychothérapie. Elle prend position sur des questions et problèmes actuels et encourage l’échange interdisciplinaire sur des questions fondamentales telles que l’indication, la méthodologie, l’efficacité, etc.

La revue se caractérise par son ouverture à toutes les orientations psychothérapeutiques. Des articles sont publiés dans tous les domaines de la psychothérapie. Les travaux soumis font l’objet d’une procédure d’évaluation par des experts internationaux.

La revue PTW est régulièrement répertoriée dans la base de données PsycInfo de l’American Psychological Association (APA), dans le Directory of Open Journals (DOAJ) et dans les bases de données de publications PSYNDEX et PsychArchives du Leibniz-Institut für Psychologie/Institut Leibniz pour la psychologie (ZPID).

La revue offre ainsi aux associations et instituts affiliés à l’ASP la possibilité de publier des articles issus de leurs propres orientations afin de les maintenir présents dans le monde de la recherche et de la science psychothérapeutiques.

Pour les lecteurs francophones, un résumé plus long de chaque article est publié.

Comme on le sait, dans l’optique d’un avenir financier stable, l’ASP est contrainte, notamment en raison des longues négociations collectives toujours en cours, d’identifier les économies potentielles et de réduire les dépenses. Ainsi, la publication de la revue PTW a également fait l’objet d’un débat, car celle-ci, même si elle ne paraît que sous forme numérique, coûte encore à l’association environ 25 000 francs par an.

Dans le cadre d’autres mesures d’économie possibles, le comité directeur a envisagé de mettre fin à la revue, car, premièrement, ce n’était pas une tâche primaire d’une association professionnelle de publier une revue scientifique et, deuxièmement, on doutait que les membres de l’association lisent vraiment la revue. Pour savoir ce qu’il en était vraiment, la rédaction a demandé à l’ASP de réaliser une enquête auprès de ses membres et de ses lecteurs et lectrices afin de déterminer leur intérêt pour cette revue. Malheureusement, seuls les membres individuels et collectifs germanophones ont pu être interrogés, ce qui représente tout de même 554 personnes ou institutions.

Dans l’ensemble, le résultat est réjouissant pour la revue. Certes, seuls 18,2 % des personnes contactées ont répondu, mais ce taux de réponse est considéré comme bon pour ce type d’enquête.

En résumé, on peut dire que la revue est connue, appréciée et lue dans le cercle des membres. Tant les membres individuels que les membres collectifs considèrent majoritairement qu’il est important qu’une association professionnelle d’une profession scientifique publie une revue scientifique. Sont particulièrement appréciées les contributions qui ont un bon lien entre la théorie et la pratique, les présentations de cas cliniques, mais aussi les contributions à la recherche et à la théorie.

Certaines personnes, qu’il s’agisse de membres individuels ou collectifs, sont prêtes à verser volontairement, en plus de leur cotisation, une contribution récurrente pour assurer l’existence de la revue PTW. En complément de cette enquête, des institutions internationales ont également été contactées pour un éventuel cofinancement récurrent de la revue. On attend encore des réponses fermes, mais dans un cas, on a parlé d’une contribution récurrente de plusieurs milliers de francs. Cela signifie que l’ASP ne devra plus financer seule la totalité du montant via son budget, mais qu’elle pourra compter sur des financements supplémentaires d’environ 10 000 francs (si ce n’est plus) à partir de 2025.

Note biographique

Peter Schulthess est psychothérapeute ASP reconnu par la Confédération. Il est rédacteur en chef de la revue PTW et ancien membre du comité.

Contact

peter.schulthess@psychotherapie.ch

1 Avec tous nos remerciements à Christiane Stieglitz, directrice de l’ASP, pour son soutien technique.